0 % d’augmentation, c'est inacceptable !
Les négociations sur les minima salariaux 2025 dans la métallurgie se sont soldées par un échec. Malgré plusieurs séances de discussions, aucun accord n’a pu être trouvé entre les partenaires sociaux. FO a défendu des revendications pour le pouvoir d’achat, notamment pour les plus précaires, mais l’échec de la négociation a conduit à renvoyer aux seules entreprises la question des minima salariaux, pourtant prérogative de la branche.
Ce coup d’arrêt brutal au dialogue social envoie un signal alarmant.
FO Métaux reste en première ligne
Face à cette situation, FO Métaux reste en première ligne pour promouvoir la négociation de branche et défendre de justes rémunérations. La Fédération poursuit son combat pour une véritable reconnaissance du travail. Nos équipes se mobiliseront plus que jamais dans les entreprises pour négocier des accords qui préserveront le pouvoir d’achat. Notre action dans la branche ne faiblira pas non plus : le dialogue social reprendra ses droits !
Texte du communiqué :
Les négociations salariales sur les minima de la métallurgie pour l'année 2025 se sont soldées par un échec. Après plusieurs séances de discussion, aucun accord n'a pu être trouvé entre les partenaires sociaux, marquant ainsi un coup d'arrêt dans le dialogue social au sein de la branche.
Depuis l'entrée en vigueur, au 1er janvier 2024, de la convention collective nationale et la mise en place de la grille unique des SMH, nous avions toujours trouvé un terrain d'entente pour assurer une continuité de la négociation collective. En ce début d’année, dans un contexte économique et politique tendu, les discussions n'ont pas permis d'aboutir à un compromis pour 2025.
Malgré nos efforts marqués par des revendications de maintien du pouvoir d’achat sur la grille, et notre défense du principe garantissant un écart suffisant entre le premier niveau de la grille et le SMIC, ainsi qu’une revalorisation des SMH, aucun consensus n'a pu être trouvé avec les organisations patronales et les autres OS.
FO, consciente d’une part qu’une année sans accord ne se rattrape jamais et, d’autre part, que les salariés les plus lésés seront justement les plus modestes car rémunérés au minima, avait mandat de ses instances pour signer un accord de branche sur les salaires pour l’année 2025.
L'absence de volonté d'engagement sur une hausse des minima a conduit à une impasse, laissant les salariés concernés sans perspective d'amélioration salariale pour l'année à venir.
Cet échec est une remise en cause du dialogue social, qui doit permettre d'assurer un équilibre entre les attentes des salariés et les contraintes des entreprises. Il s'agit d'un signal négatif pour l'ensemble des salariés de la branche, qui voient leur pouvoir d'achat fragilisé et leur reconnaissance professionnelle mise à mal.
Face à cette situation, la Fédération reste mobilisée et continuera à défendre une juste reconnaissance des salariés ainsi qu’une amélioration des conditions salariales.