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L’UIMM (syndicat patronal des entreprises de la Métallurgie) voulait réduire la prime d’ancienneté en la transformant. Pour FO, c'était une ligne rouge.
Au terme de nombreuses séances de négociation au cours desquelles les interventions de FO Métaux ont été déterminantes, un projet d’accord a été proposé.
Ce projet de texte sauve et pérennise la prime d’ancienneté pour tous les salariés de la métallurgie, même embauchés après entrée en vigeur du dispositif conventionnel au 1er janvier 2024 en cas de signature.
Aucun salarié ne sera perdant sur la prime d’ancienneté avec ce nouveau dispositif. Les salaires minima hiérarchiques seront négociés au niveau national sur la base d’une grille unique, de l’ouvrier/campagnon à l'ingénieur cadre.
■ Notre détermination permet le maintien de la prime d’ancienneté (applicable aux non-cadres) sans perte par rapport à l’ancien système.
Obligation pour l’employeur de compenser l’éventuelle différence résultant du nouveau calcul
Ex : Prime actuelle = 95 euros - Prime au 1er janvier 2024 = 90 €
⇨ L'employeur devra verser un différentiel de 5 euros pour maintenir le niveau de la prime.
■ Les salaires minima hiérarchiques seront négociés en fonction d’une grille unique nationale permettant ainsi de garantir l’attractivité des métiers de la métallurgie, et donc de la branche, avec un décollement dès le 1er niveau (A - classe 1), qui devra être supérieur au Smic.
⇨ FO Métaux s’est assurée que les éléments pris aujourd’hui en compte pour le calcul de ces salaires minima (l’assiette de vérification) soient conservés.
■ Généralisation harmonisée au niveau national d’une indemnité pour le travail de nuit, en équipes successives (par exemple 2x8, 3x8, etc.) et dimanche et/ou jours fériés.
■ Prime conventionnelle minimale (300 euros) pour les auteurs d’invention.
« Quel que soit le sujet, FO est et sera toujours un acteur majeur de la négociation, notamment pour l’emploi dans l’industrie.
C’est ainsi que nous obtenons des avancées et des garanties pour les salariés ». FO Métaux
